[Critique] PS3 – Splinter Cell Trilogy

En Bref :

Après nous avoir offert la trilogie du Prince de Perse en HD sur le Playstation Network à la fin de 2010, Ubisoft mis le trio sur disque au printemps 2011. Par la suite, en juin dernier, Beyond Good & Evil a fait son entrée sur le PSN toujours en format HD.

Cette fois-ci, la trilogie de Splinter Cell se pointe le bout du nez après quelques reports de la date de sortie officielle. Découvrons maintenant ce qu’offrent les aventures de Sam Fisher en version haute définition.

Prenez note que le jeu peut se jouer en 3D, mais puisque je n’ai pas de téléviseur possédant cette fonction, je ne peux donc pas discuter de la qualité de cette technologie dans ce jeu.

Fiche Technique

  • Développeur : Ubisoft Montréal
  • Éditeur : Ubisoft
  • Support : Depuis le 27 septembre 2011 sur PS3 et PSN.
  • (Les vieilles versions ont été publiées sur X-Box, PS2, GameCube et PC).
  • Type : Infiltration
  • Nombre de joueur : 1
  • Multijoueur : Non
  • Langue : Anglais et français
  • Sous-titre : Anglais et français
  • Scénario :

Le premier Splinter Cell débute en 2004. La C.I.A. demande l’aide de la N.S.A. pour retrouver deux de ses agents manquants à l’appel, disparus en Géorgie. L’agence leur envoi donc Sam Fisher, un Splinter Cell de Echelon 3, un service d’espionnage industriel.

Splinter Cell Pandora Tomorrow se déroule deux ans plus tard en Indonésie. Sam Fisher devra détruire des documents tops secrets dans l’ambassade américaine à Jakarta avant qu’un groupe rebelle du pays, parrainé par leur gouvernement, ne mettent la main dessus.

L’histoire de Splinter Cell Chaos Theory se passe en 2007. La Chine et la Corée du Nord sont en forte tension avec le Japon puisque ce dernier a créé une armée lorsqu’il en n’avait pas le droit. Sam devra pour commencer secourir un informaticien détenu au Pérou qui a laissé s’échapper trop d’informations de hautes importances.

Graphisme :

Dès que Sony a sorti God of War I et II  (God of War Collection) sur la PS3, nous avons tous été un peu déçus du rendement qu’ils nous ont offert avec la haute définition. Depuis, tous les jeux remastérisés de la sorte ont suivi le modèle.

Le cas de la trilogie de Splinter Cell ne fait pas exception. Les images sont épurées, moins floues, et surtout plus claires. Les textures n’ont pas été retravaillées ce qui fait en sorte que les deux premiers jeux vieillissent bien mal. Les effets de lumières et de noirceurs ont été retouchés ce qui donne une meilleure expérience dans cette trilogie.

Chaos Theory étant le plus récent des trois titres démontre moins de lacunes au niveau des textures. Pourtant, lorsque nous essayons la vision thermique ou la vision nocturne, nous pouvons constater que ces options disponibles dans les deux premiers jeux ont étés beaucoup plus travaillé que dans celui-ci.

On déplore facilement les animations hors-jeu qui n’ont pas du tout été retouchées ce qui se répercute sur des vidéos qui possèdent une piètre qualité sonore.

Durée de vie :

Tel que mentionné lors du deuxième podcast de Geekbecois, il vous faudra environ plus d’une trentaine d’heures afin de compléter la trilogie. Les trois titres offrent la possibilité de jouer en mode normal ou difficile et Chaos Theory propose en plus un mode expert. De plus, certains trophées à débloquer vous demanderont de jouer plusieurs fois à un titre afin de les obtenir. À moins bien sûr d’utiliser le système de sauvegarde avec soins, ce qui vous sauvera du temps !

Jouabilité :

Les jeux de Splinter Cell ont une prise en main facile et répondent toujours bien aux commandes. L’adaptation en haute définition n’a rien changé à la formule de cette saga.

Quoiqu’il en soit, les titres présentent certains bogues techniques de gels d’images qui, souhaitons-le, seront vite rétablis par une mise-à-jour.

Malheureusement, la possibilité qu’offraient Pandora Tomorrow et Chaos Theory de jouer en ligne en multijoueur sur la Playstation 2 a disparue pour la PS3. Ce détail pourrait déplaire plusieurs grands fanatiques de la série.

Sons :

Nous avons la possibilité de jouer à cette trilogie en anglais ou en français. Les voix et les effets sonores ont été améliorés au goût du jour. Seul le son des vidéos d’introduction n’a pas été amélioré.

Sur le boîtier, il est indiqué que l’on peut se servir du casque d’écoute Bluetooth. J’ai essayé d’utiliser le mien pour chacun des trois jeux et sans succès. Je m’y prends peut-être de la mauvaise façon ! Je me souviens que la version originale de Chaos Theory offrait cette option. Le casque servait à entendre les indications des camarades de Sam directement dans l’oreille.

Verdict : 7/10 :

Si nous sommes joyeux de retrouver Sam Fisher dans ses vieilles aventures, il en est moins concernant plusieurs petits bogues de jeu qui auraient pu être réglés sans toucher les titres originaux. On n’aime pas du tout la sauvegarde automatique qui gèle l’image à chaque fois. Elle aurait pu se faire discrètement sans que l’on la voie.

Nous aurions aimé plus de textures sur les murs, les planchers, les maisons et autres. Aucun jeu provenant d’anciennes consoles n’a eu ce traitement de faveur à part peut-être Resident Evil sur le GameCube. Malgré tout, il est confortable et agréable de jouer à la trilogie de Splinter Cell sur les grands téléviseurs actuels.

Je dois préciser qu’Ubisoft a inséré dans le boîtier du jeu un livret en français et en anglais nous donnant droit à une description des jeux, des personnages et de la prise en main. Ce n’est jamais inutile et cela ferait en sorte d’éliminer une bonne fois pour toute les tutoriels pour savoir comment contrôler le personnage du jeu. Quelle frustration que de commencer à jouer et de devoir apprendre les mouvements de base !

Pour terminer, je crois que la Splinter Cell Trilogy est à conseiller pour ceux qui aiment le genre. Les nouveaux joueurs en auront pour leur argent et seront bien content d’avoir mis la main sur l’une des franchises d’Ubisoft créée à Montréal. Il est certes dommage pour ceux qui ont aimé le multijoueur des autres versions. Néanmoins, il est certain que ce jeu vaut le coup de se retrouver dans votre bibliothèque. À quand un dual-pack de Double Agent et Conviction sur PS3 pour compléter le tout ?

À propos de Jean-François Bourré

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