La pornographie et les jeux en ligne, deux industries de plus en plus similaires

Le gaming en ligne et l’industrie de la pornographie sont deux domaines récents, devenus très populaires ces dernières années notamment grâce à Internet. Évidemment, sur le papier, ils semblent différents, l’un permettant de se distraire grâce aux jeux vidéos et l’autre proposant l’accès à des actes sexuels. Et pourtant, ces deux industries partagent bien des similitudes. Ces dernières rapprochent les deux domaines de plus en plus, surtout en ce qui concerne les dommages qu’ils peuvent causer.

L’aspect addictif

Tout d’abord, la pornographie et les jeux en ligne ont un but commun : le divertissement. C’est ce dernier qui pose problème alors que le monde réel devient ennuyant, voire une déception pour ces addicts des nouvelles industries. Les addicts de la pornographie peuvent chercher à remplacer leur femme par leur fantasme, toutes les vidéos sur tous les fétichismes possibles sont en ligne et facile d’accès. Quant aux addicts des jeux vidéos, ils cherchent à trouver refuge dans un monde virtuel plus passionnant que leur vie réelle. Dans les deux cas, ce type de divertissement devient un moyen de remplacer, de s’évader.

Il est ainsi indéniable que la pornographie et les jeux en ligne présentent un aspect addictif. Plusieurs études l’ont d’ailleurs déjà démontré, ce sont deux activités dont l’usage quotidien se transforme en habitude obsessionnelle. Ils sont tous deux perçus comme des drogues dès lors qu’on les utilise pour se relaxer à trop fortes doses tel qu’on le ferait en allumant systématiquement une cigarette ou en buvant un verre.

Outre l’aspect addictif commun à la pornographie et aux jeux vidéos, les deux se rejoignent souvent dans un contenu destiné à un public adulte. Bien que la première se destine à des personnes majeures, son accès sur Internet est très peu contrôlé, nombreux sont les mineurs ayant déjà été spectateurs de films X. Même si une censure se faisait autour de ce genre de film, les jeux vidéos procureraient toujours un contenu similaire avec l’hypersexualisation des personnages, notamment féminins. On pense forcément aux héroïnes comme Lara Croft dont le physique répond à un certain fantasme, mais d’autres exemples vont encore plus loin que de simples graphismes séduisants.

Les cas de Twitch et LovePlus

Twitch va encore plus loin qu’un simple service de vidéos en streaming et chaîne liée aux jeux vidéos. Cette plateforme permet de regarder en direct des personnes jouer, et surtout des jeunes femmes dont les décolletés plongeants amèneraient plus d’hommes. À la fois concept marketing, mais aussi sexuel, Twitch a compris comment attirer plus de jeunes hommes sur leur site : en mettant en avant des filles dans des tenues suggestives en train de jouer en ligne. Ce principe pose alors la question des limites entre le porno et les jeux vidéo qui tous les deux accentuent la sexualisation de la gent féminine ainsi que l’accès facile à un fantasme. Ce dernier est d’ailleurs omniprésent dans les deux industries, car on tente de répondre aux fantasmes, comme celui de la fille experte en jeux vidéos tout en restant sexy.

LovePlus est un autre exemple de ce nouveau rapport entre le jeu et la sexualité. Sorti sur Nintendo et uniquement au Japon, le concept est simple, on se soucie de sa copine virtuelle. Les avatars ont des émotions, des rêves, et espoirs. Les jeunes hommes ne sont pas explicitement exposés à des actes sexuels, mais ses copines virtuelles prennent les aspects de la femme parfaite toujours pour plus satisfaire les personnes derrière leurs écrans. Le but de LovePlus est à nouveau le même : satisfaire sans les inconvénients de la vraie vie.

Outre le côté addictif et cette tendance à fuir son quotidien, la pornographie et les jeux vidéos en ligne présentent d’autres similitudes «dangereuses» notamment au niveau monétaire, ou sociable.

Pour lire l’article source de Nathaniel Berman sur ces deux médiums aux buts communs, cliquez ici.

À propos de Janis Koparanian

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